Aller au bureau à vélo électrique

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Un VAE ?

Un vélo à assistance électrique n’est par un vélomoteur. Il faut pédaler pour le faire avancer et que l’assistance se mette en marche.

Comme son nom l’indique, le vélo à assistance électrique (VAE) est un vélo. Autrement dit, il est nécessaire de pédaler pour le faire avancer. En revanche, contrairement à une bicyclette traditionnelle, il dispose d’un moteur d’appoint qui permet de ne jamais forcer. La puissance dudit moteur étant, en France, plafonnée à 250 watts. Concrètement, c’est comme si vous partagiez un tandem avec un coureur apte à s’engager dans le Tour de France. En fonction des modèles, le poids de ces vélos oscille entre 15 et 30 kg. Quant à la vitesse maximale au-delà de laquelle se coupe l’assistance, elle est de 25 km/h. Enfin, la batterie, rechargeable en quelques heures, permet de parcourir entre 50 et 120 km.

Au-delà des 250 watts

En principe, les VAE appartiennent à la catégorie « juridique » des cycles et non des vélomoteurs. Contrairement à ces derniers, il n’est pas nécessaire de les immatriculer, d’être titulaire d’un permis, d’une assurance, ou de porter un casque de moto pour les conduire (même si cela est recommandé). Mais attention, cette notion de cycle est très précise et ne s’applique qu’aux VAE dont la puissance ne dépasse pas 250 watts et dont le moteur se coupe dès qu’ils dépassent 25 km/h. S’il excède ces performances, le VAE devient juridiquement un bon vieux cyclomoteur…

À savoir : les entreprises peuvent attribuer une « indemnité kilométrique vélo » à leurs salariés effectuant leurs trajets domicile-lieu de travail à vélo ou à VAE. Cette indemnité est de 0,25 € par kilomètre. Elle est exonérée de cotisations sociales dans la limite de 200 € par an et par salarié.

Publié le vendredi 28 septembre 2018 - © Copyright Les Echos Publishing - 2018