Cryptomonnaies : des actifs volatils à manier avec précaution

Au sommaire :

• Créées pour concurrencer les monnaies nationales, les cryptomonnaies sont rapidement devenues des actifs de placement très spéculatifs. La faillite de FTX, une des plus grandes plates-formes d’échange de cryptomonnaies, a mis un coup de projecteur sur le
• 1re idée reçue : le bitcoin est l’ancêtre des cryptomonnaies
• 2e idée reçue : il existe très peu de cryptomonnaies
• 3e idée reçue : la blockchain est inviolable
• 4e idée reçue : les cryptomonnaies polluent
• 5e idée reçue : c’est un placement sûr et rentable

4e idée reçue : les cryptomonnaies polluent

Les cryptomonnaies peuvent avoir un impact environnemental négatif en raison de leur consommation énergétique élevée.

Le processus de validation des transactions nécessite, pour garantir leur inviolabilité, des calculs très lourds qui mobilisent de nombreux ordinateurs reliés à la blockchain. Selon l’université de Cambridge, en 2022, la consommation électrique pour le seul bitcoin est estimée à 85 TWh, soit l’équivalent de la consommation annuelle de la Finlande !

Heureusement, de plus en plus de cryptomonnaies abandonnent ce modèle de validation pour un système moins énergivore. L’ethereum a sauté le pas en octobre 2022. Selon ses porte-parole, sa consommation électrique (qui était de plus de 90 TWh en 2021) devrait baisser de plus de 99 %.

Publié le vendredi 10 mars 2023 - © Copyright Les Echos Publishing - 2023