Pour être valable, une clause de non-concurrence doit obligatoirement comporter une contrepartie financière au profit du salarié. La Cour de cassation a admis qu'un salarié peut demander l'annulation de sa clause de non-concurrence, ou l'ignorer, lorsqu'elle prévoit une contrepartie financière dérisoire.
En l'espèce, un agent technico-commercial était lié par une clause de non-concurrence lui interdisant d'exercer pendant 2 ans directement ou indirectement une activité susceptible de concurrencer son employeur dans le département où il intervenait, ainsi que dans trois départements limitrophes. Cette clause était assortie d'une contrepartie financière égale à « un dixième du salaire brut perçu au mois de janvier de la dernière année d'activité au sein de la société, durant le nombre de mois composant la période de non-concurrence ».
Commentaire
hélas, la Cour de cassation n'apporte aucune précision sur les critères qu'il convient de retenir pour vérifier si la contrepartie financière est ou non dérisoire.
Publié le mercredi 14 février 2007 - © Copyright SID Presse - 2007